D’après une étude commandée par la PFA, et dévoilée* le 13 novembre par Jean-Luc Brossard, directeur de la R&D, l’hybride rechargeable et le GNV vont prendre des parts de marché significatives à partir de 2030. Les projections de la PFA tablent sur une pénétration de 20 % dans les immatriculations mondiales, a rapporté M. Brossard, dont 12 % pour les V.E. et 8 % pour les PHEV. Le rapport fait état d’une progression de la part des véhicules dits « zéro émission » au-delà de 2030. Ils pourraient représenter 35 % des ventes mondiales.
D’après l’étude BDO-Bipe, 30 % des VN immatriculés dans l’Hexagone seront des V.E. et des hybrides rechargeables en 2030. Cette part dépasserait les 50 % à partir de 2035. « Mais ramené à l’échelle du parc roulant, cela correspondra à 2 % de pénétration seulement », a tempéré le directeur de la R&D. L’émergence des énergies encore marginales à ce jour se fera aux dépens du diesel, qui pourrait chuter à moins de 10 % des immatriculations de VN dans les dix ans à venir. Les quelques véhicules à moteur thermique existant après 2030 seront alors tous « hybridés », à des niveaux variables, prévoit la PFA.
Si l’hydrogène, en tant que branche de l’électromobilité, restera marginal à cet horizon pour plusieurs raisons, entre autres économiques, structurelles et sécuritaires, dépassant à peine les 2 % après 2035, il est une énergie d’actualité qui sortira grandie de la prochaine décennie.
Ces estimations de la PFA se basent sur un scénario qui mise sur une production de 120 millions de véhicules en 2030.
*en ouverture de la conférence sur le GNV et le bio GNV organisée par l’observatoire des experts de la mobilité, le MAP, en collaboration avec l’AFGNV.