Responsable de la filiale locale de Keolis, qui est un acteur de la multimodalité, Laurent Calvalido prépare le terrain en prévision des futurs bus à hydrogène de la métropole.
A Dijon, on peut croiser des bennes à ordures à l’hydrogène. Il y en a 4 pour le moment et il y en aura bien plus dans les années à venir. S’agissant des bus, la commande de Van Hool a été annulée car le fabricant a fait faillite. La métropole va d’ailleurs devoir passer un nouvel appel d’offres. La bonne nouvelle est qu’il y a désormais plus d’acteurs sur le marché. Le maire de Dijon a d’ailleurs déclaré que plusieurs acteurs étaient prêts à répondre à un appel d’offres, dont le polonais Solaris, qui exposait un bus Urbino 12 Hydrogen lors de l‘inauguration de la station de Dijon.
Lors de notre visite des ateliers André Gervais, où sont entreposés et entretenus les véhicules de transport public de la métropole, nous avons pu apercevoir un exemplaire du bus à hydrogène d’Iveco avec une pile Hyundai.
D’ici à la fin de la décennie, Dijon a pour objectif de se doter d’une soixantaine de bus à hydrogène. Le Directeur Général de Keolis explique dans cet entretien comment il anticipe l’arrivée de ces bus au niveau de l’avitaillement (une station sera implantée près du dépôt de bus en 2026) et de la maintenance.
Vous pouvez voir l’interview de Laurent Calvalido ici.