Le Japon va se doter d’un réseau de stations d’hydrogène à l’échelle du pays

Le Japon désire vraiment basculer dans l’économie de l’hydrogène, et il le prouve. 11 compagnies ont décidé de coopérer en vue de la construction à grande échelle de stations d’hydrogène pour ravitailler les véhicules à pile à combustible à l’échelle du pays.  Dans la liste, on retrouve sans surprise Toyota, mais aussi Nissan et Honda. En dehors de ces constructeurs, les partenaires sont JXTG Nippon Oil & Energy, Idemitsu Kosan, Iwatani Corporation, Tokyo Gas, Toho Gas, Toyota Tsusho Corporation, Development Bank of Japan et… Air Liquide Japan.

Comme dans d’autres pays, le groupe français participe à l’effort de construction de stations H2.

Le protocole d’accord signé par ces entreprises a pour objectif de favoriser l’accélération de la construction de stations d’hydrogène. Cette action résulte de la « feuille de route stratégique pour l’hydrogène et les piles à combustible » du gouvernement japonais, qui vise un total de 160 stations d’hydrogène opérationnelles et 40 000 véhicules à pile à combustible en service d’ici l’année fiscale 2020.

Les onze entreprises envisagent de créer une nouvelle entreprise qui serait créée au cours de l’année 2017.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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