
A compter de ce lundi 3 novembre, la métropole va faire rouler un bus Daimler à pile Toyota sur une ligne régulière de la Setram. Et trois autres bus arriveront d’ici la fin de l’année.
Au Mans, on sait faire preuve d’endurance. Cela fait déjà quelques années que la métropole du Mans essaie de se doter de bus à hydrogène et de bennes à ordures ménagères. Le maire et ancien ministre Stéphane Le Foll avait même imaginé une commande groupée avec ses homologues d’Angers et de Dijon pour les BOM. En ce qui concerne le bus, le premier acteur retenu était Safra. Le tout premier Businova H2 avait été mis en septembre 2020 dans la ville. Mais après les difficultés du fabricant français, Le Mans a choisi Daimler pour ses futurs bus à hydrogène.
Pour l’anecdote, il s’agit de bus dotés d’une pile à combustible de Toyota (un industriel très impliqué au Mans*, dans le cadre des 24 H, mais pas que). Le premier exemplaire sera mis en service lundi sur une ligne régulière de la Setram, relate Ouest France. Ce bus H2 sera affecté à la ligne 6, qui deviendra à terme l’une des futures chronolignes du réseau de transport urbain. Pour ce service en usage commercial, la Setram sera présente à bord « afin d’exposer les caractéristiques et atouts du bus H2 ».
Trois autres modèles de 18 mètres de long, et comptant 35 places assises pour un total de 135 places, circuleront également sur le réseau d’ici la fin de l’année. Le coût de cette commande est d’un peu plus de trois millions d’euros pour des bus revendiquant 400 km d’autonomie.
*Toyota participe au Village Hydrogène des 24 h du Mans, ainsi qu’au forum LMH2.
 
								 
								 
								 
								 
								