Le Québec veut avancer sur l’hydrogène

Ministre Arcand

La presse locale rapporte des propos tenus par le ministre des Ressources naturelles Pierre Arcand. «Aujourd’hui, nous n’avons qu’une seule station de ravitaillement en hydrogène*, mais d’ici 2030, on espère en avoir partout au Québec en déployant notamment des stations multicarburants où l’on pourrait s’approvisionner en essence, mais aussi en électricité, en biocarburants, en gaz naturel et en hydrogène». Il a promis un comité de réflexion sur ce sujet.

C’est la deuxième fois en quelques mois qu’un officiel du Québec évoque l’hydrogène comme une alternative à la seule voiture électrique à batterie.

Le ministre s’exprimait lors d’une conférence organisée par Toyota qui en profitait pour présenter sa Mirai.

Du côté de Toyota, on souligne que le Québec, riche en eau, serait capable de produire de l’hydrogène par électrolyse, une méthode considérée plus propre. Malgré tout, la Mirai n’est pas prête de rouler dans la belle province. «Le défi, c’est de trouver des partenaires pour construire suffisamment d’infrastructures de remplissage. À titre d’exemple, la Californie disposera de 70 stations l’année prochaine et de 100 en 2020», indique John-Paul Farag, consultant chez Toyota Canada.

*A l’Université du Québec à Trois Rivières, qui co-organisait la conférence.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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