Les ambitions de la France pour l’hydrogène

A l’occasion du lancement par l’ADEME d’un appel à projets destiné à accompagner le développement de l’hydrogène dans la mobilité, François de Rugy, Ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, ministre chargée des transports, rappellent que cet AAP s’inscrit dans le cadre du plan hydrogène présenté par le Gouvernement en juin 2018 et que l’appel à projets participe à la volonté plus globale de l’Etat de s’engager pour une mobilité sans CO2 d’ici 2040.

Le Plan National hydrogène prévoit de développer des solutions à hydrogène pour les transports routiers, ferrés, fluviaux. Dans le domaine de la mobilité, les objectifs fixés pour 2028 sont :
– 20 0000 à 50 000 véhicules légers,
– 800 à 2 000 véhicules lourds,
– 400 à 1 000 stations de recharge en hydrogène.

Aujourd’hui, les voitures électriques, à batterie ou hydrogène, représentent moins de 2 % des véhicules vendus. Seuls quelques centaines de véhicules hydrogène sont en circulation. Toutefois, les ministres soulignent que les objectifs européens en termes de baisse des émissions de CO2 des véhicules qui sont en cours de négociation au niveau européen, et qui devraient amener à réduire de plus de 35 % les émissions des véhicules vendus en 2030 par rapport à 2020, devront s’appuyer sur les nouvelles formes de motorisation, dont le vecteur hydrogène

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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