Les carburants alternatifs peuvent jouer un rôle non négligeable dans la lutte contre le réchauffement climatique
Dans une étude présentée lors du Forum de Davos, et réalisée par Ernst & Young, le think tank Open Lab Mobility* animé par Michelin a passé en revue les solutions qui permettraient de limiter les émissions de CO2. Pas évident, quand on sait que le transport compte pour 24 % au niveau mondial, et que cette part va passer à 26 % en 2030 avec des rejets estimés à 11,4 GtCO2e. Il faudrait se limiter à 7,9 GtCO2e pour ne pas faire augmenter les températures de plus de 2 degrés.
L’étude fait référence à la formation à l’éco-conduite, ainsi qu’au développement du covoiturage de courte de distance et à la promotion de l’économie collaborative dans le transport de marchandises. Ce sont des actions que les pouvoirs publics peuvent impulser.
Pour leur part, les industriels peuvent apporter des solutions avec les biocarburants durables, les véhicules électriques à batterie, les VE avec pile à combustible et enfin les véhicules au gaz naturel (GNV). Les flottes de transport collectif et de véhicules publics sont des terrains pertinents pour commencer à déployer ces solutions et ainsi démontrer leur rentabilité tout en permettant d’importantes réductions d’émissions de gaz à effet de serre dans les zones urbaines, écrit l’étude.
Ces énergies alternatives nécessitent néanmoins des infrastructures adaptées.
*Une vingtaine d’entreprises ont participé au rapport dont Air Liquide, ENGIE, Faurecia, Michelin, Renault, Symbio, Total.
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