L’hydrogène déjà prévu dans le contrôle technique

Les spéculations vont bon train sur l’évolution du contrôle technique. A partir de 2019, tous les véhicules seront soumis à un analyseur 5 gaz . Le contrôle sera donc plus rigoureux, à la fois pour les véhicules essence (dont l’opacité des gaz sera prise en compte) et pour les véhicules Diesel (avec en particulier les NOx). Cette évolution fait suite à la loi sur la transition énergétique, qui souhaite une analyse plus poussée des véhicules polluants.

En parallèle, il faut savoir que le 20 mai 2018, le contrôle technique automobile va évoluer dans le cadre de la transposition en droit français d’une directive européenne visant à son unification dans l’ensemble des Etats-membres de l’Union. D’autres règles vont s’appliquer aussi.

Et quand on parcourt la directive européenne 2014/45, on constate dans la liste des points de vérification, qu’à la partie réservoir et conduites de carburant (6.1.3), les textes prévoient l’hydrogène, au même titre que le gaz naturel (comprimé ou liquéfié). L’arrêté a d’ailleurs été publié le 2 mars dernier en France.

L’Europe a donc anticipé sur l’arrivée de ce type de véhicule. Une précaution qui n’a rien de superflu, quand on sait que les premiers modèles en France ont été homologués et immatriculés fin 2013.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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