L’hydrogène prend l’ascenseur avec Otis

Depuis 2016, le numéro 1 mondial du secteur travaille en partenariat avec le GREMI (Groupe de recherches sur l’énergétique des milieux ionisés*) et le CRESITT (Centre de ressources technologiques en électronique) pour alimenter un ascenseur avec une pile à combustible. L’objectif est de développer cette technologie en vue de concevoir un ascenseur hybride et autonome, pouvant être déconnecté de l’alimentation du réseau. Il peut fonctionner pendant une journée entière grâce à l’hydrogène.

Les travaux ont donné naissance à un prototype à l’échelle 1 dans le cadre projet SAPAC (Système autonome à pile à combustible et photovoltaïque). Il permet un stockage de 5 kWh d’électricité pour 100 kg, alors que l’équivalent en batteries au plomb est deux fois plus volumineux et plus lourd (300 kg).

L’avantage de ce nouveau dispositif est qu’il est complètement modulaire : il est conçu sur mesure et s’adapte parfaitement aux besoins en termes de puissance maximale, autonomie, ou source d’énergie. L’augmentation de l’autonomie, en ajoutant une bouteille d’hydrogène, n’a aucun impact sur la partie électronique. Une interface de gestion choisit automatiquement la source de courant à utiliser : le réseau électrique ou bien la pile à combustible.

Par ailleurs, ce dispositif est bon pour l’environnement : il n’utilise pas de substances dangereuses comme le plomb ou le cadmium.

* Lié au CNRS et l’Université d’Orléans

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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