Le Premier ministre britannique Boris Johnson a promis, lors de la présentation de la COP26 qui se tiendra à Glasgow en novembre, d’avancer de cinq ans, à 2035, l’interdiction prévue de la vente de voitures à essence ou diesel au Royaume-Uni. Les consommateurs ne pourraient alors acheter que des véhicules électriques ou à hydrogène, à l’exclusion des véhicules hybrides.
Accueillir cette conférence « est une opportunité pour le Royaume-Uni et les nations du monde entier d’intensifier la lutte contre le changement climatique », a déclaré M. Johnson aux côtés du naturaliste David Attenborough. Le Royaume-Uni vise zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050 et a décrété que 2020 serait « l’année de l’action pour le climat », a poursuivi M. Johnson, ajoutant que « tout au long de cette année, nous inciterons les autres à nous rejoindre ».
L’association des constructeurs d’automobiles britanniques (SMMT) s’est dite « extrêmement préoccupée » par la décision du gouvernement d’avancer l’interdiction de la vente de voitures à moteurs thermiques et curieuse de connaître ses projets pour atteindre ce nouvel objectif, alors que la demande actuelle de voitures à zéro émission, qui constituent une technologie coûteuse, ne représente qu’une fraction des ventes.