Mais si, Elon Musk s’intéresse à l’hydrogène

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Le patron de Tesla a déjà pris la parole pour critiquer l’intégration de l’hydrogène dans une voiture.Il trouve cela dangereux et considère que c’est une belle c…. Par contre, dès lors qu’il s’agit de l’exploration spatiale, et de son projet pour coloniser Mars, ce n’est pas tout à fait la même histoire.

Dans une session AMA (pour « Ask me anything ») sur Reddit, le fondateur de SpaceX a en effet expliqué comment il comptait s’y prendre. Il va d’abord envoyer des fusées pour se poser sur la planète rouge, avant d’y envoyer des hommes. Mais surtout, il a a annoncé qu’il chercherait à obtenir de l’eau via la réaction de Sabatier. Or, ce procédé, découvert par le chimiste français Paul Sabatier, consiste à faire réagir du dihydrogène (H2) et du dioxyde de carbone (CO2, très présent sur Mars) à des températures et des pressions élevées en présence d’un catalyseur de nickel afin de produire du méthane et de l’eau.

Le méthane produit pourrait alors être employé comme carburant servant à la propulsion d’une fusée. Ceci aurait comme conséquence de limiter considérablement la masse des fusées en partance pour Mars, mais cela nécessiterait d’emmener du dihydrogène en quantité notable.

Précisons encore qu’Elon Musk a emprunté des éléments de son plan au Guide du voyageur intergalactique, rédigé par Douglas Adams. Un ouvrage dont le titre est H2G2. H2 comme hydrogène, bien sûr…

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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