La berline japonaise à hydrogène, dont 500 exemplaires seront déployés à Paris pour les JO, embarque des nouveautés technologiques. Elle se conforme en fait aux standards de sécurité imposés par Bruxelles avec la fameuse réglementation GSR2, tout en apportant quelques bonus.

Ne cherchez pas des améliorations au niveau de la pile à combustible ou des réservoirs, il n’y en aucune. La Mirai reçoit simplement les dernières technologies en matière de sécurité, de connectivité, et d’agrément à bord.

La plus grosse partie concerne les aides à la conduite, avec une extension du système T-Mate. Avec ses capteurs, la berline à hydrogène peut détecter des risques de collisions latérales (y compris avec des cyclistes). On notera aussi que Toyota a amélioré son régulateur de vitesse, qui s’adapte mieux aux virages, tient compte des clignotants et peut arrêter totalement le véhicule en cas de bouchon. Les améliorations concernent également le maintien au centre de la file et la détection d’un véhicule arrivant trop vite par l’arrière.

L’autre nouveauté concerne le multimédia avec un écran de 12,3 pouces pour se hisser au niveau de la concurrence. La Mirai dispose désormais d’une navigation dans le cloud, d’un assistant vocal en langage naturel, d’une connexion sans fil pour CarPlay, de ports USB-C et d’une clé digitale reliée au smartphone.

En gros, la Mirai se rapproche d’une Tesla au niveau de l’électronique et se met au niveau de ce que l’on peut trouver aussi dans le haut de gamme germanique.

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