Mr Bean préfère les e-fuels et la voiture à hydrogène

Mr Bean hydrogène

Dans une tribune au Guardian, Rowan Atkinson, l’acteur incarnant Mr Bean, explique pourquoi il tourne le dos aux véhicules électriques au profit de l’hydrogène.

On pourrait le prendre pour un parfait abruti, mais le comédien britannique a un diplôme d’ingénieur avec une spécialité dans l’électrique et l’électronique et a décroché un master sur les systèmes de contrôle. Il est donc assez qualifié pour parler du sujet (contrairement à certains docteurs Facebook qui sévissent sur les sites pro-VE et les réseaux sociaux). Et que dit Mr Bean ? Il écrit dans les colonnes du quotidien qu’il a acheté une première voiture hybride il y a 18 ans, puis sa première électrique il y a 9 ans (à une époque où le réseau de bornes était vraiment pauvre).

Rangé des voitures électriques

Il apprécie le silence que procurent ces véhicules. Mais… Il a le sentiment d’avoir été dupé, car la pollution en amont est considérable pour les batteries (argument qui a fait l’objet d’un fact-checking quelques jours plus tard). Et du coup, Rowan Atkinson préfère l’hydrogène. Il considère – à condition qu’il soit vert – que c’est une solution qui pourrait se développer avec une pile à combustible dans les voitures (comme le fait Toyota, voir cet article) et dans les camions.

Mr Bean plaide également pour les carburants synthétiques, qui vont arriver en Formule 1 à partir de 2026, (lire notre article) et que Porche veut adopter aussi pour des voitures de route (lire notre article). Cette voie permettrait d’être neutre en carbone. Elle permettrait aussi de garder plus longtemps les véhicules déjà en circulation.

En conclusion, l’acteur anglais estime que la lune de miel avec les voitures électriques est en train de se terminer. Ce qui ne fait pas rire les partisans de ce type de motorisation.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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