La première navette autonome H2 est estonienne

Toutes électriques à batterie, les navettes autonomes pourraient à terme basculer vers l’hydrogène. Cela a déjà été fait en Estonie.

La société Auve Tech a en effet collaboré avec l’Université de Tartu, qui a développé des piles à combustible basse température. Le projet, qui a démarré en février 2020, a abouti en juillet 2021. Baptisée Iseauto la navette H2 a été autorisée à circuler sur route ouverte. Comme son équivalent à batterie, ce véhicule autonome peut transporter 6 personnes.

L’Estonie, qui est un petit pays, estime que l’hydrogène est une solution d’avenir. Une infrastructure de remplissage pourrait y être rapidement aménagée.

Inconnu du public, Auve Tech viendra présenter sa technologie en France, entre le 30 mai et le 1er juin. La firme participe au congrès européen sur les transports intelligents (ITS) qui se tiendra à Toulouse. A noter que la navette à hydrogène a été testée dans l’hexagone, l’été dernier. Elle a roulé dans l’enceinte du Centre national de tir sportif (CNTS), à Châteauroux. La Métropole, qui est propriétaire du terrain, a signé une convention avec l’opérateur de transport Keolis, qui utilise ce site rural pour y tester des véhicules autonomes.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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