Great Wall ouvre un centre de recherche sur l’hydrogène

Le constructeur chinois va se doter d’un nouveau centre de recherche et développement à Jiading, dans la banlieue de Shanghai. Il a signé en ce sens un contrat de coopération avec les autorités locales, qui veulent faire de ce territoire une vitrine de classe mondiale pour l’industrie automobile. Le centre sera axé sur les nouvelles technologies, dont l’hydrogène. On sait que cette forme d’énergie est poussée par les autorités du pays, en complément de la mobilité électrique à batterie.

Il se trouve que le district de Jiading a décidé d’investir l’équivalent de 7 milliards de dollars dans un plan de développement de l’hydrogène à l’horizon 2025.

Great Wall est un constructeur déjà engagé dans ce domaine. Membre de l’Hydrogen Council, l’industriel a fait des acquisitions pour renforcer ses compétences. Il s’est offert récemment Shanghai Fuel Cell Vehicle Powertrain, un fabricant de piles à combustible. Par ailleurs, il dispose déjà d’un centre dédié à l’hydrogène à Baoding (province du Hebei), où il peut développer et tester des composants pour les véhicules à hydrogène. Le site permet de valider toute la chaîne, depuis la production d’hydrogène par électrolyse jusqu’à au remplissage du réservoir, en passant par le stockage.

Le constructeur chinois a prévu de sortir son premier modèle à pile à combustible en 2020, sous la marque Wey. Il sera développé sur une plateforme dédiée à l’électrique. Une flotte sera par ailleurs déployée en 2022, lors des jeux olympiques d’hiver à Pékin.

Cet article vous a plu ? Partagez-le !

à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

Nos derniers articles

HyPorts