A travers le projet de recherche BRYSON, auquel participe BMW, des universités et des industriels allemands travaillent sur une innovation de rupture qui pourrait faciliter l’arrivée de l’hydrogène à bord des voitures. Plutôt que de stocker de carburant gazeux dans de grands réservoirs cylindriques, qui empiètent sur l’espace intérieur, les ingénieurs ont imaginé des tubes compacts. Cela permettrait aux constructeurs automobiles d’intégrer la technologie sur des plateformes déjà existantes, au lieu d’élaborer une architecture spécifique.
Au-delà du coût de la technologie, l’un des freins de l’hydrogène est justement l’encombrement des réservoirs. Un design plat permettrait de rivaliser avec les batteries, dont l’intégration est justement plus facile dans le plancher.
Concrètement, ces réservoirs de stockage en forme de petits tubes sont fabriqués avec des processus de tressage à partir de composites de fibres thermoplastiques semi-finis. Ces matériaux permettent non seulement d’abaisser les coûts, mais aussi d’assurer plus facilement leur recyclage.
En dehors de BMW, les autres membres du consortium sont ILK, le centre de construction légère de Saxe, la société de négoce Wela, l’Université Technique de Dresde et l’Université des sciences appliquées de Munich. Le projet Bryson doit durer trois ans et demi.
Sources : BMW, Waterstof Magazine, Springer Professional