Des réservoirs d’hydrogène plats pour l’automobile

A travers le projet de recherche BRYSON, auquel participe BMW, des universités et des industriels allemands travaillent sur une innovation de rupture qui pourrait faciliter l’arrivée de l’hydrogène à bord des voitures. Plutôt que de stocker de carburant gazeux dans de grands réservoirs cylindriques, qui empiètent sur l’espace intérieur, les ingénieurs ont imaginé des tubes compacts. Cela permettrait aux constructeurs automobiles d’intégrer la technologie sur des plateformes déjà existantes, au lieu d’élaborer une architecture spécifique.

Au-delà du coût de la technologie, l’un des freins de l’hydrogène est justement l’encombrement des réservoirs. Un design plat permettrait de rivaliser avec les batteries, dont l’intégration est justement plus facile dans le plancher.

Concrètement, ces réservoirs de stockage en forme de petits tubes sont fabriqués avec des processus de tressage à partir de composites de fibres thermoplastiques semi-finis. Ces matériaux permettent non seulement d’abaisser les coûts, mais aussi d’assurer plus facilement leur recyclage.

En dehors de BMW, les autres membres du consortium sont ILK, le centre de construction légère de Saxe, la société de négoce Wela, l’Université Technique de Dresde et l’Université des sciences appliquées de Munich. Le projet Bryson doit durer trois ans et demi.

Sources : BMW, Waterstof Magazine, Springer Professional

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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