Nissan explore aussi l’hydrogène mais le voit encore comme une option plus lointaine

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Alors que la marque célèbre aujourd’hui les 5 ans de la Leaf, la voiture électrique la plus vendue au monde, dans le cadre de son pavillon COP21 à Paris, des conférences ont permis d’en savoir un peu plus sur la stratégie zéro émission. L’accent est toujours mis sur les batteries, à l’heure où les pays investissent dans l’infrastructure (dont la Chine qui affiche de fortes ambitions). Néanmoins, le responsable des véhicules électriques au niveau global chez Nissan, Robert Lujan, a indiqué que le constructeur japonais étudiait aussi la piste de l’hydrogène. Il a évoqué le partenariat toujours en cours avec Daimler et Ford.

A ce stade, il ne s’agit encore que d’études. Même s’il a été question à un moment de 2017 ou 2018, Nissan ne donne pas de dates pour le moment concernant le plan produit.

M. Lujan a aussi rappelé que Nissan participe, tout comme Honda et Toyota, à un effort commun de construction de stations à hydrogène au Japon. Mais, la mise en place de cette infrastructure est lente. A titre de comparaison, 6 000 bornes de charge rapide ont été déployées dans ce pays en 5 ans.

Selon Robert Lujan, la voiture à hydrogène ne permet pas aujourd’hui d’avoir le même confort qu’une voiture électrique à batterie. Mais, cette forme d’énergie est bien considérée à long terme.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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