En marge de la conférence avec Victorien Erussard et Bertrand Piccard, une petite surprise a été réservée aux invités : une croisière sur la Seine. Un moment inoubliable.
Depuis 7 ans que nous suivons Energy Observer, on est monté plusieurs fois à bord (la dernière fois c’était à Saint-Malo en juin, pour le retour triomphal), mais on n’avait pas encore eu l’occasion de naviguer dessus. Alors, autant dire qu’on n’a pas loupé le coche. Stationné au port du Gros Caillou, dans le 7ème arrondissement, au pied du pont des Invalides, Energy Observer est encore là jusqu’au 11 octobre. On peut le voir, mais pas monter à bord (à moins de faire partie des invités).
L’équipe a eu la bonne idée de proposer une balade. Nous sommes donc partis pendant un peu plus d’une heure, en allant jusqu’à la statue de la Liberté (pas celle de New York, mais celle de l’île aux Cygnes dans le 15ème). Pour les journalistes présents et autres invités, c’était un moment privilégié. Ce n’est pas tous les jours qu’on monte à bord d’un navire autant chargé d’histoire et qui a fait le tour du monde pendant 7 ans. En mode zéro émission, et en émettant un sifflement, le catamaran a navigué aux côtés des bateaux-mouches. Le passage devant la Tour Eiffel, qui comporte encore ses anneaux olympiques des JO, a été un moment assez solennel.
Précisons que Victorien Erussard a passé ce moment avec nous. Et son père était là aussi. Il se trouve qu’il a retapissé le sol du navire depuis l’escale de Saint-Malo. On le croirait remis à neuf.
Lors du retour, nous avons eu la possibilité de monter à bord d’un canot semi-rigide afin de faire des prises de vues d’Energy Observer. Bonne pioche. C’était effectivement assez extra et le pilote du bateau nous a donné un bon tuyau. Il nous a indiqué qu’un autre bateau à hydrogène, et avec pile Toyota (intégrée par EODEv), séjournait encore depuis les JO. Il s’agit d’un yacht Fountaine Pajot, qui a servi de navette pour les VIP du constructeur japonais. Le bateau est stationné au pied du pont de Bir-Hakeim, juste en dessous du centre d’affaires qui accueillait la Toyota House pendant les Jeux. Sans la croisière de ce jour, on ne l’aurait sans doute jamais su.
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