Plan hydrogène : des moyens limités mais le signal qu’attendait la filière

Ce matin, Nicolas Hulot a présenté son plan sur l’hydrogène. Le ministre de la Transition Ecologique et Solidaire, accompagné de la ministre des Transports Elisabeth Borne, avait réuni l’ensemble de la filière pour lui faire part de ces annonces.  Il a réitéré sa « foi absolue » dans le fait que l’hydrogène a sa place dans la transition énergétique.

Dans un contexte budgétaire contraint, l’engagement de l’Etat porte sur un fonds abondé de 100 millions d’euros. Il servira à financer des projets dans le stockage, l’industrie et la mobilité. « C’est un amorçage » a indiqué Nicolas Hulot, qui espère pouvoir reconduire cet effort à terme chaque année. L’ADEME assurera la cohérence des projets.

Plusieurs objectifs ont été annoncés : arriver à une part de 10 % d’hydrogène vert dans l’industrie d’ici 2023. A cette date, le gouvernement veut également favoriser le déploiement de 100 stations à hydrogène (contre seulement une vingtaine aujourd’hui). Dans le même temps, le nombre de véhicules devrait passer de 260 utilitaires aujourd’hui à 5 000 et celui des véhicules lourds (camions, bus, TER, bateaux) à 200. L’objectif est plus ambitieux pour 2028 avec 400 stations et une fourchette entre 20 000 et 50 000 véhicules utilitaires et de 800 à 2 000 véhicules lourds.

L’une des actions sera d’accompagner le déploiement de flottes territoriales.

Elisabeth Borne a aussi pris l’engagement qu’un premier train à hydrogène sera homologué en France d’ici la fin du quinquennat.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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