Pourquoi le taxi à hydrogène est une solution pour la ville

A l’occasion de la présentation de la société commune avec d’autres partenaires, Air Liquide a souligné que les taxis étaient responsables chaque année de 17 millions de tonnes de CO2 par an. La solution est donc de passer à l’électrification. Mais, le problème qui se pose est celui des bornes de recharge et du temps passé à refaire le plein. Comme l’explique Pierre-Etienne Franc, un voiture à hydrogène ne met que quelques minutes à faire le plein. Les taxis de HYPE peuvent passer à la pompe à Paris (pont de l’Alma), Orly, près de Versailles mais aussi à l’aéroport de Roissy où une nouvelle station est opérationnelle depuis la fin de l’année 2018.

A ce jour, 20 000 pleins ont déjà été effectués depuis le début de l’aventure de HYPE. La technologie fonctionne, selon Pierre-Etienne Franc, qui souligne l’importance de faire appel à de l’hydrogène décarboné, et dont la provenance est garantie. Il a fait référence à la plateforme Certifhy mise en place à Europe.

Air Liquide estime que le taxi doit se réinventer. Le groupe y contribue avec un nouveau modèle économique. Il permet de concilier la technologie avec la tradition.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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