Consultation sur la PPE: France Hydrogène réclame une trajectoire ambitieuse sur l’hydrogène

Consultation sur la PPE: France Hydrogène réclame une trajectoire ambitieuse sur l'hydrogène
Consultation sur la PPE: France Hydrogène réclame une trajectoire ambitieuse sur l’hydrogène

Alors que la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) a été mise en consultation finale auprès du public jusqu’au 5 avril, l’association fait un certain nombre de propositions.

France Hydrogène demande notamment que la PPE intègre un objectif clair de déploiement des capacités d’électrolyse à 8 gigawatts en 2035. Une valeur qui correspond à 40TWh (1 200 kt) d’hydrogène renouvelable et bas-carbone à cet horizon. C’est un seuil qui donnerait de la visibilité et de la confiance aux investisseurs, sachant que ces capacités permettraient de décarboner l’industrie (avec un objectif de 40 % de la consommation totale d’hydrogène renouvelable et bas carbone).

Au passage, l’association demande à ce que la PPE relève les objectifs d’utilisation de l’hydrogène et de ses dérivés dans les transports. « A 2035, le cap que semble proposer le gouvernement dans les transports correspond à des volumes 6 fois inférieurs à ceux envisagés par RTE », peut-on lire dans le communiqué.

Enfin, France Hydrogène pointe le déploiement des infrastructures de transport, en demandant le déploiement de 500 km de canalisations dédiées à l’hydrogène en 2030. La France devrait aussi pouvoir disposer de capacités de stockage souterrain équivalentes à 3TWh en 2035.

Par la voix de son Président, Philippe Boucly, l’association demande « une trajectoire claire, à la fois réalise et ambitieuse pour l’hydrogène ». L’ambition est de « faire gagner la France en souveraineté et réduire nos dépendances ». Et de rappeler : « ans une étude récente réalisée avec le cabinet BDO, nous avons montré qu’avec 8,8 GW de capacité d’électrolyse déployée en 2035, nous réduirons de 6% notre consommation annuelle d’énergies fossiles et de 5,9 milliards d’euros notre facture énergétique extérieure », conclut Philippe Boucly.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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