Retour sur les projets hydrogène retenus au titre des PCI

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Retour sur les projets hydrogène retenus au titre des PCI

Outre le projet H2MED, plusieurs projets situés aux frontières de l’hexagone et à l’intérieur font partie de la liste des 166 projets retenus par la Commission Européenne au titre des Projets d’Intérêt Commun.

Au sein de cette liste, des interconnexions pour l’hydrogène ont été sélectionnés. On va commencer d’abord par l’Europe de l’Ouest. Le gros morceau est donc le projet H2MED, qui concerne le Portugal, l’Espagne et la France, avec une extension vers l’Allemagne. L’Europe a sélectionné de façon logique les pipelines propres à chaque pays, de même que les tronçons entre l’Espagne et la France (BarMar) et ceux entre la France et l’Allemagne (HyFen et H2 Hercules South). Comme nous l’écrivions hier, la Commission a aussi retenu les projets transfrontaliers entre la France et l’Allemagne MosaHYc et RHYn.

Dans la liste, on constate également que l’infrastructure entre la France et la Belgique (côté français) a été retenue. Précisons au passage que des projets en lien avec une production par électrolyse ont été sélectionnés chez nous. C’est le cas de CarlHYNg de Verso Energy, Emil’Hy de GazelEnergie, et plusieurs projets de H2V tels que H2V Thionville, H2V Valenciennes, ou encore Hygreen en Provence avec Engie.

Corridors au nord, à l’est et vers la Méditerranée

D’autres corridors ont été sélectionnés entre l’Allemagne et les Pays Bas, la Norvège, le Danemark, mais aussi l’Autriche, la République-Tchèque, de même que des projets locaux de transport d’hydrogène en Belgique et aux Pays-Bas. La Hollande est aussi ciblée pour son port de Rotterdam, qui bénéficiera d’aides pour recevoir de l’hydrogène liquide et de l’ammoniac. Des corridors de transport ont également été sélectionnés entre l’Ukraine et la Slovaquie, de la Suède à la Finlande, mais aussi vers les pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie) et la Pologne, sans oublier le lien entre la Bulgarie et la Grèce.

Bref, c’est la dorsale européenne qui se dessine. Et la liste comprend également des projets de production d’hydrogène par électrolyse (Allemagne, Pays-Bas, Danemark, Espagne, Portugal), de même que de la production d’ammoniac. Enfin, le volet stockage est également intégré en France (projet GEOH2), en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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