Quand la CGT milite pour l’hydrogène

Il y a le feu… à Lacq. L’union locale de la CGT de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques) porte un projet de développement de la filière hydrogène afin de maintenir l’emploi dans le célèbre bassin de Lacq, rendu célèbre par son gisement de pétrole et de gaz.

Le principe serait de produire ce gaz, qui peut aussi être mélangé en petites proportions au gaz de ville, afin de diminuer l’empreinte carbone du gaz domestique. On pourrait aussi, afin de décarboner les rejets industriels, mélanger hydrogène et CO2 pour fabriquer du méthane de synthèse qui circulerait dans les gazoducs en lieu et place du gaz naturel.

L’hydrogène est aussi présenté comme un carburant propre pour l’automobile, rappelle la CGT, qui a demandé qu’une étude de faisabilité soit faite sur ce projet, le but étant aussi d’impliquer l’État. À ce jour, elle attend toujours une réponse de Total et du ministère de l’Industrie à qui elle demande de financer cette étude.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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