Lors du salon Hyvolution, l’équipe de Hydrogen Today a eu le plaisir d’accueillir Valérie Bouillon-Delporte, co-présidente de France Hydrogène et Directrice de l’Écosystème Hydrogène chez Michelin. Voir l’interview ici.

« Sur la mobilité, il faut arrêter d’opposer le véhicule électrique à batterie et le véhicule électrique à hydrogène. » Voici ce qu’a tenu à rappeler l’ancienne présidente de Hydrogen Europe dès les premières secondes d’interview. « L’ère de la monotechnologie ça va être fini et on ne pourra pas remplacer le pétrole par une seule technologie ». Objectifs de décarbonation de la mobilité, maturité des technologies, complémentarités des solutions… Au cours de cet échange, la co-présidente de France Hydrogène revient donc sur les idées reçues concernant la mobilité hydrogène, chiffres à l’appui.

Mobilité hydrogène : le marché existe bel et bien

Elle rappelle notamment que dans 30% des cas, les VUL à batterie ne permettront pas de satisfaire les besoins des usagers et en particulier ceux des professionnels. Cela concernerait quelques 600 000 VUL, rien qu’en France. À cet effet, les grands constructeurs automobiles français et mondiaux, tels que Stellantis ou Renault, ont récemment mis au point une gamme d’utilitaires roulant à l’hydrogène. À l’horizon 2030, France Hydrogène anticipe d’ailleurs un volume parc circulant de 150 000 VUL.

La co-présidente de France Hydrogène revient également sur une récente analyse de l’IEA. Nous y apprenons que la batterie ne permettra pas d’atteindre les objectifs d’électrification de la mobilité, dues aux contraintes d’accès aux matières premières. Au niveau mondial, il manquera déjà 30% de lithium pour concevoir tous les véhicules à batterie dont nous aurions besoin.

Dans cet entretien vidéo, Valérie Bouillon-Delporte nous explique en détail pourquoi la mobilité hydrogène est loin d’être remise en cause.

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