Dans le cadre de la journée de la filière automobile, ce jour à Paris, il est surtout question de l’électrification. Mais chez Renault, on ne cède pas à la tentation de la solution unique. Et l’hydrogène fait partie des solutions complémentaires.
Interrogé sur le futur bonus qui va écarter les véhicules électriques produits en Chine, et qui va donc a priori concerner la Dacia Spring, le Président de Renault, Jean-Dominique Sénard, a balayé la question. Il a expliqué que le groupe préparait des choses importantes, comme par exemple la production de composants à Flins pour les véhicules à hydrogène. Relancé sur sa vision du futur de la mobilité, il a alors évoqué les e-fuels, le rôle des moteurs (regroupés dans le cadre de l’entité Horse avec Geely), et… l’hydrogène.
M. Sénard a rappelé que, du temps où il dirigeait Michelin, il avait favorisé la recherche sur la pile à combustible. Une action poursuivie par son successeur a-t-il précisé Et il se félicite de voir que Bibendum est coactionnaire (avec Forvia et Stellantis) de Symbio. Ensuite, il est revenu sur la création de Hyvia, la filiale créée avec Plugpower (« leader mondial de la pile à combustible et de l’hydrogène vert »). Le Président de Renault estime que l’hydrogène a sa place, surtout pour les utilitaires. Et qu’en 2030, une part significative des utilitaires roulera à l’hydrogène.
M. Sénard a également évoqué l’hydrogène comme carburant, sans s’étendre davantage. Même si on sait qu’Alpine travaille sur le moteur à combustion à hydrogène. Pour lui, en tout cas, le fait d’aller vers l’électrification ne signifie pas pour autant qu’il faut renoncer à tous les autres atouts.
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