La révolution hydrogène va-t-elle faire pschitt ? Question posée par le Paris-Saclay Summit

La révolution hydrogène va-t-elle faire pschitt ? Question posée par le Paris-Saclay Summit
La révolution hydrogène va-t-elle faire pschitt ? Question posée par le Paris-Saclay Summit

Ce sommet, placé sous le haut patronage du Président de la République, et organisé par l’agglomération, Le Point, la région Île-de-France, avec le soutien du Département de l’Essonne, et en partenariat avec l’Université Paris-Saclay, réunira scientifiques, inventeurs, citoyens, politiques, étudiants, et entrepreneurs. L’hydrogène fait partie des thèmes abordés.

Le 29 février, le programme annonce une conférence au titre provocateur : « La révolution hydrogène va-t-elle faire pschitt ? ». Elle se tiendra avec Laurent Catoire, directeur de l’unité chimie et procédés à ENSTA Paris, également enseignant à l’Institut Polytechnique de Paris, et Bertrand Charmaison, directeur de l’Institut de technico-économie des systèmes énergétiques (I-Tésé – Univ. Paris-Saclay, CEA).

Dans un article, Le Point donne la parole à l’un des protagonistes. Pour Laurent Catoire, directeur de l’unité chimie et procédés à l’École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA), l’hydrogène vert « ne fera pas pschitt »  » et « peut être une solution d’ici à 2040 ». Dans une interview, il précise qu’il ne s’agit « pas vraiment d’une mode », « les scientifiques et ingénieurs travaillent le sujet depuis longtemps. Cette impression est due au fait que ce sujet a une visibilité médiatique récente en raison du lancement de la stratégie nationale hydrogène par le gouvernement français en 2021 », avance-t-il en préambule.

Une solution qui va s’imposer progressivement

Ensuite, il rappelle qu’on peut produire de l’hydrogène vert ou bas carbone par électrolyse basse température de l’eau ou par électrolyse haute température de l’eau. « La première technologie est plus mature, mais la seconde est a priori prometteuse, et de nombreux pays s’y intéressent, car elle permettra de coupler le fonctionnement d’une centrale nucléaire avec celui d’un électrolyseur haute température », explique-t-il.

Pour cet enseignant, l’hydrogène vert, décarboné ou bas carbone, « est susceptible d’être une solution ». Toutefois, il souligne que « cette filière hydrogène ne s’imposera pas immédiatement mais progressivement, d’ici à 2040 ». « Dans l’intervalle, il faudra recourir au panachage énergétique et faire feu de tout bois », conclut-il.

Quant à l’autre participant, Bertrand de Charmaison, qui est passé par Engie avant de rejoindre le CEA, il a déjà pris la parole sur l’hydrogène, sur son compte LinkedIn, ainsi que dans cet article publié par la Revue de l’Energie et portant sur l’estimation des coûts de production de l’hydrogène bas carbone. Il a aussi participé à un article paru dans Le Monde.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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