Thomas Weber revient sur la sortie programmée du GLC F-Cell

Prof. Dr. Thomas Weber, Vorstandsmitglied der Daimler AG, Konzernforschung und Mercedes-Benz Cars Entwicklung

Lors d’un Tec Day qui se tenait la semaine dernière à l’aéroport de Stuttgart, Mercedes a dévoilé sa stratégie en matière d’électrification. Un programme très ambitieux qui intègre également l’hydrogène. Le Dr Weber, qui est le patron de la recherche pour le groupe Daimler, donne quelques détails sur le GLC F-Cell qui a été présenté sous forme de prototype et qui sera lancé l’année prochaine.

On sait que Mercedes est un pionnier de l’hydrogène. Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de proposer un modèle avec cette technologie ?

Comme vous le savez, depuis 20 ans nous travaillons dur sur ce sujet. Maintenant, nous estimons qu’il est temps de sortir ce type de véhicules. Nous avons une grande expérience en interne du développement des piles à combustible. C’est donc une pile de dernière génération qui va venir s’intégrer dans un SUV. Avec l’hydrogène, nous pouvons proposer une technologie zéro émission qui nécessite moins de 3 mn pour refaire le plein du réservoir. Dans le cadre de notre approche modulaire, nous avons fait le choix de combiner la pile avec la technologie de l’hybride rechargeable. L’autre fait majeur est que nous avons tout sous le capot, comme pour un moteur conventionnel. Cela permet de préserver l’espace intérieur pour le confort de nos clients.

Pourquoi ce choix du plug in avec l’hydrogène ?

Cela permet de combiner le meilleur des deux mondes. Nous avons à la fois le confort du roulage en électrique et un rayon d’action important, tout en offrant un temps de recharge très court. En tout, le véhicule dispose d’une autonomie de 500 km. C’est ce qui sera le standard demain pour la mobilité. Nous pensons que cette combinaison est une réelle alternative à l’hybride ou au seul véhicule électrique à batterie.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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