Toyota prêt à collaborer avec l’écosystème hydrogène du Mans ?
La marque japonaise est l’invitée de marque de cette édition 2024 de l’événement LMH2. Dans son intervention, le Vice-Président en charge de la recherche et de la Hydrogen Factory a évoqué la création d’un hub H2 au Mans, ainsi que l’intérêt du groupe pour y contribuer
Schinichi Yasui est l’un des Grands Témoin de cette 6ème édition. Ce Vice-Président de TME (Toyota Motor Europe) s’est déjà rendu dans la ville des 24 Heures, le 12 septembre. Il s’est fait présenter l’écosystème H2 local (qu’il a d’ailleurs décrit dans sa présentation, avec une station* et des bus, la présence du petit constructeur local Beeway) et a pu à la fois dialoguer avec la métropole et les milieux universitaires.
Il en ressort deux choses. Ayant appris qu’un appel d’offres étant infructueux pour des bennes à ordures ménagères à l’hydrogène (celle présentée dans le powerpoint de Yasui san était celle prêtée par Touraine Vallée de l’Indre), le VP de Toyota a promis d’arranger cela. Le constructeur, qui cherche justement à valoriser sa pile à combustible, entend proposer une solution et un partenaire. D’autre part, le groupe semble avoir été impressionné par les compétences de l’Université du Mans, en particulier son Institut des Molécules et des Matériaux. Les scientifiques travaillent notamment sur la production d’hydrogène à partir de micro-algues.
En attendant, Toyota présente une Yaris GR H2, une Mirai aux couleurs de 2024 et faisant office de générateur, ainsi qu’un vélo cargo pouvant intégrer des cartouches d’hydrogène. Le constructeur, qui entretient de très bonnes relations avec l’Automobile Club de l’Ouest dans le cadre des 24 Heures du Mans (et de sa future catégorie H2), semble prendre goût à la Sarthe.
*En fait, deux, celle de l’ACO à côté de l’aérodrome et une autre de Hype