Toyota : un pavillon hydrogène pédagogique sur le circuit de Dreux

Toyota pavillon hydrogène pédagogique circuit Dreux
Toyota : un pavillon hydrogène pédagogique sur le circuit de Dreux

Après la présentation du road show de Toyota sur le circuit de Dreux, nos articles sur la moto à hydrogène de Kawasaki et nos impressions en Hilux et en Yaris GR H2 concept, on poursuit avec un pavillon dédié à l’hydrogène.

Si le constructeur japonais a choisi de décliner son approche multi-énergies sur l’ensemble des véhicules présentés à Dreux, l’hydrogène est bien mis en avant, au point d’avoir un pavillon dédié. La Toyota Hydrogen Exhibition prend place au sein d’un pavillon encadré par un pick-up Hilux en mode H2 et par le camion de Bert & You rétrofité par Hyliko.

A l’intérieur, la visite commence par un éclaté de la Mirai qui expose sa pile, ainsi que l’emplacement des réservoirs. Elle se poursuit par un rappel historique. Cela fait 30 ans que le géant japonais travaille sur l’hydrogène, On en vient ensuite aux cartouches déjà présentées sur le Mobility Park et au sein de la Toyota House. Elles sont utilisées sur le circuit aussi, où elles viennent réfrigérer le vélo-cargo qui distribue des crèmes glacées aux invités.

Le Hilux FCEV expose ses dessous

L’espace suivant expose les dessous du pick-up Hilux. Le constructeur, qui a commencé par la berline (la Mirai, puis la Crown), estime que l’hydrogène peut s’appliquer aussi aux véhicules utilitaires. Ce pick-up embarque une pile de 128 kW et trois réservoirs stockant 7,8 kg d’hydrogène. On peut également voir sa batterie et son moteur électrique de 134 kW.

Un tableau met ensuite en avant l’écosystème. Il y est fait mention de Hysetco avec plus de 1 000 Mirai et 4 stations (aujourd’hui c’est plus). Une flotte plus importante que les 200 Mirai de Berlin et les 102 Mirai de Hambourg, ces deux services de taxis ayant été mis en place par Anglo American, respectivement en 2022 et 2024.

On en vient ensuite à la mobilité légère avec trois exemples de véhicules : une voiturette de golf de Yamaha, une version à hydrogène du scooter Suzuki Burgman et un vélo de Pragma. Un panneau affiche fièrement que l’hydrogène adresse tous types de mobilité.

La H24 EVO en guest star

Juste après, on devine que les liens sont vraiment très étroits entre Toyota et l’Automobile Club de l’Ouest. L’organisateur des 24 Heures du Mans y expose une maquette de la H24 EVO. C’est le bolide qui a concentré tous les regards au sein du Village H2, lors de la dernière édition des 24 H. Un autre emprunt à ce même village est la Mirai de couleur blanche qui montre comment la pile à combustible peut aussi servir à générer du courant et alimenter des appareils électriques.

Une fois ce tour accompli, on se retrouve face à une pile à combustible de Toyota. Le point commun à toutes les applications liées à l’hydrogène. Le géant japonais propose ensuite deux rangées de maquettes (les mêmes qu’à la Toyota House). Elles affichent le nom des partenaires (EODev, Finx, GCK, Hyliko…) et récapitulent tout ce que l’on peut voir sur le circuit et à Paris, du vélo au bateau, en passant par le chariot-élévateur, la voiture, le bus, le camion et le groupe électrogène.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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