
Moyennant une subvention, le constructeur japonais va développer une version à hydrogène de son pick-up dans le cadre d’un programme de recherche.
Alors que Stellantis a annoncé cet été l’extension de son offre hydrogène au segment des pick-ups, notamment aux Etats-Unis, on se demande pourquoi Toyota n’a pas fait un choix similaire. La marque va bien développer une version à pile à combustible de l’Hilux, mais dans un cadre très particulier. Elle a candidaté auprès de l’APC (Advanced Propulsion Centre), un organisme qui favorise en Grande-Bretagne l’essor des véhicules zéro émission. Résultat : Toyota va bénéficier de fonds (11 millions de livres) et diriger un consortium, composé de la société d’ingénierie Ricardo, d’ETL, de D2H et de l’institut Thatcham. Le projet consiste à intégrer la pile de seconde génération équipant actuellement la Mirai.
On se demande un peu où est l’innovation dans tout cela.
En tout cas, des prototypes de cet Hilux H2 devraient être assemblés l’an prochain sur le site de Burnaston (Derbyshire) qui produit la Corolla pour le marché anglais. Une production en petite série pourrait suivre dans la foulée.