Lors du congrès Hyvolution 2018, à l’occasion d’une table ronde sur les ambitions des territoires en France, il a été question du train à hydrogène d’Alstom. Yannick Legay directeur technico-commercial, a évoqué la gestion du projet qui a débouché sur le Coradia iLint.
Il a rappelé que ce projet avait pris entre 4 et 5 ans, dans le cadre d’un partenariat avec l’Allemagne, le land de Basse-Saxe et Linde. Le projet a été élaboré autour d’un train Coradia conçu selon les spécifications allemandes, sur lequel la chaîne de traction Diesel a été remplacée par un système combinant la pile à combustible let batterie.
Ce type de train H2 ne peut donc pas être transposé directement en France, même si cela est bien sûr techniquement possible. Alstom se dit évidemment prêt à étudier des projets, même si 1 km sur 2 du réseau ferré dans l’hexagone est électrifié. Récemment, le Président d’Alstom a eu un entretien avec la Présidente de la région Bourgogne-Franche Comté, qui lui a rappelé son intérêt pour la filière hydrogène, portée dans le cadre du projet ENRGHY. Le train H2 faisait évidemment partie de la discussion.