La Chine commence les livraisons de son tramway à hydrogène

tramway à hydrogène

Développé par le groupe CRRC, qui est un acteur majeur du ferroviaire, le premier tramway à hydrogène au monde s’exporte en Malaisie. C’est le premier gros contrat à l’export pour la Chine dans l’industrie de l’hydrogène.

Ce tramway à hydrogène a été développé dans la province de Hunan, à Zuzhou, où le groupe dispose d’un centre de recherche sur les locomotives électriques. Il revendique une autonomie de 245 km, grâce à une pile de forte puissance et un stockage d’hydrogène à 700 bars. Il présente l’avantage d’un plus long rayon d’action et d’un temps de remplissage rapide. Ce tram qui roule sur pneus ne nécessite pas la pose de caténaires, puisque l’énergie électrique est générée directement à bord. Et il n’a pas besoin de rails non plus.

Des trams sur voies dédiées à 70 km/h

Le groupe CRRC a remporté le marché de la ville de Kuching, la capitale du Sarawak en Malaisie. Il porte sur 38 tramways, qui seront déployés sur des voies dédiées, où ils pourront rouler à 70 km/h. Le projet Autonomous Rapid Transit prévoit l’aménagement de trois lignes (l’équivalent de 70 km). Plus d’info sur le site du métro de Sarawak.

Le premier exemplaire, qui a été expédié le 20 juillet depuis la ville de Zuzhou doit être testé pendant trois mois avant d’être mis en service.

Le basculement vers l’hydrogène devient de plus en plus visible en Chine chez les acteurs de la mobilité lourde. Cela correspond aux objectifs fixés par les autorités, au nom de la transition énergétique. Et cette évolution devient aussi un atout économique. Il faut noter toutefois que d’autres compétiteurs travaillent sur le tram à hydrogène, comme Hyundai (lire notre article).

Vous voulez en savoir plus sur le tramway à hydrogène ? Alors notre dernier article sur le sujet devrait vous intéresser. Vous pouvez le lire ici.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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