Un coup de pouce aux régions qui veulent un train à hydrogène

Le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a annoncé vendredi le déblocage de fonds supplémentaires aux régions qui vont tester le train à hydrogène, lors d’une visite à l’usine Alstom de Séméac, près de Tarbes.

«L’État va s’engager encore plus fort, notamment auprès des quatre régions partenaires en investissant quatre millions d’euros en plus par région de manière à accélérer et boucler ce premier tour d’expérimentation sur le train à hydrogène», a déclaré le ministre. «On est actuellement dans une phase d’expérimentation, de prototypage. L’idée c’est d’avoir des processus industriels très solides. Nous avons l’ambition de développer cette filière», a-t-il précisé.

Début septembre, le gouvernement a annoncé un plan de sept milliards d’euros d’ici à 2030 pour développer le train, dont deux milliards entre 2020 et 2022. Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie se sont déclarées prêtes à expérimenter le train à hydrogène et devraient commander 14 premières rames pour leurs TER.

Initialement prévus pour 2022, les premiers prototypes de trains à hydrogène ne devraient finalement pas voir le jour avant 2023, avec une production en série à l’horizon 2025.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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