Un coup de pouce aux utilitaires électriques (et H2)

Suite à une réunion du comité stratégique de filière automobile, qui a fait l’objet d’un avenant, les pouvoirs publics ont décidé de prendre de nouvelles mesures. Ainsi, un coup de pouce est envisagé pour faciliter l’acquisition des utilitaires et des véhicules industriels électriques. « Les dispositifs de bonus et de prime à la conversion seront ajustés pour réduire l’écart de coût d’acquisition et d’usage qui apparaît aujourd’hui trop important pour développer les ventes sur ce créneau », indique le ministre de l’Economie par voie de communiqué. L’idée est de supprimer le principe que la prime allouée à l’achat soit moindre à mesure que l’on grimpe dans l’échelle de prix.

A ce jour, les professionnels bénéficient d’un bonus de 5 000 euros pour l’achat d’un VUL de moins 45 000 euros. Mais, ce coup de pouce tombe à 3 000 euros pour les modèles de plus de 45 000 euros. Or, c’est la catégorie à laquelle appartiennent des modèles de grande taille comme le Renault Master Z.E.. Cet aménagement du bonus, qui doit être précisé prochainement, doit permettre, selon le ministre, d’accélérer les mises à la route. « Au même titre que les véhicules particuliers, les filières de véhicules utilitaires légers et des véhicules industriels s’engagent à poursuivre le renforcement de leur offre de véhicules zéro émission et tripler la part de marché des VUL électriques dans les deux années à venir », ajoute-t-il.

L’hydrogène n’est nullement évoqué dans le communiqué de presse de Bercy, mais le ministère de l’Industrie indique que cette technologie sera elle aussi concernée par l’ajustement du bonus écologique. Cela paraît logique, dans la mesure où ce segment d’utilitaire H2 va se développer avec les versions Hydrogen du Master et du Kangoo Z.E, mais aussi avec l’arrivée des modèles du groupe Stellantis sous les marques Citroën, Peugeot et Opel.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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