Les chercheurs de l’Université de Bath, en Angleterre, ont développé une pile à combustible « microbienne », qui utilise les processus biologiques naturels des bactéries « électriques » pour transformer la matière organique, comme l’urine, en électricité.
On peut lire ici en détail comment fonctionne la technologie. C’est ce qu’on appelle le « pee-power ».
Une seule pile de six centimètres carrés peut générer deux watts par mètre cube, soit suffisamment d’énergie pour alimenter un smartphone. Contrairement à ses rivales, cette technologie est très peu coûteuse à produire (une Livre ou deux, selon les chercheurs) et elle utilise comme « carburant » des déchets organiques qui ne produisent aucun gaz nocif.
Comme un être humain produit en moyenne entre 1,5 et 2 litres d’urine par jour, et environ 40 000 litres en une vie, il n’y a pas trop de souci quant à la matière première. Et la pause pipi servira du coup à recharger le smartphone.
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