Voliris : un système de fret aérien décarboné et compatible avec l’hydrogène

Voliris : un système de fret aérien décarboné et compatible avec l’hydrogène

Basée à Toulouse, la start-up développe un aéronef capable de transporter jusqu’à 30 tonnes de charge utile. Elle collabore avec Michelin sur ce projet, qui fera appel à terme à de l’hydrogène.

Nom de code : NATAC, pour Navette Aérienne de Transport Automatique de Containers. Cet aéronef est qualifié de dirigeable hybride par son concepteur, Voliris, qui affirme sur son site que c’est le meilleur compromis entre un avion et un dirigeable. Plus lourde que l’air, la navette en question ne nécessite pas de lest au moment de déposer sa charge. Et surtout, la NATAC nécessite 4 fois moins de puissance qu’un avion-cargo pour transporter 30 tonnes.

La subtilité du concept vient du fait que l’engin peut être acheminé sur un site par containers avant d’être assemblé. Et le lien avec Michelin ? Bibendum dispose d’une filiale qui a pour nom Michelin Inflatable Solutions. Elle développe des solutions à base de composites polymères, adaptées à ce projet d’aile volante.

Pour démarrer, Voliris a prévu d’utiliser de l’hélium. Mais la start-up précise que sa navette est compatible 100 % hydrogène. La NATAC empruntera des couloirs aériens au-dessus des avions légers et en-dessous des avions de ligne.

Cet article vous a plu ? Partagez-le !

à propos de l'auteur

Image de Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. J'ai collaboré également à la newsletter de France Hydrogène. Et je suis aussi animateur de conférences et de forums dédiés à ce thème.

Nos derniers articles