De l’hydrogène chez Volkswagen… pour la carrosserie

Comme d’autres constructeurs (Mercedes, BMW, Volvo), le géant allemand va intégrer de l’acier bas carbone pour réduire l’empreinte CO2 de ses voitures. Et c’est prévu pour fin 2025.

C’est annoncé du bout des lèvres et il faut attendre d’arriver à la moitié du communiqué de presse pour lire le mot hydrogène. Mais pourtant, oui : Volkswagen va bien adopter de l’acier « vert », grâce à l’hydrogène et aux énergies renouvelables. Le constructeur allemand a décidé de se tourner vers son compatriote, Salzgitter, qui prévoit de lancer une ligne de production en ce sens d’ici trois ans. Le producteur d’acier, qui veut réduire ses émissions de CO2 de plus de 95 % d’ici 2033, va installer des électrolyseurs et des fours électriques.

Pour l’anecdote, cet acier « vert » va servir notamment au véhicule du projet Trinity. Il s’agit d’une berline électrique de 700 km d’autonomie censée détrôner les Tesla. « L’utilisation d’acier à faible teneur en CO2 représente ici une étape importante, tout comme le recyclage des résidus d’acier », se justifie Volkswagen, qui utilise le moins possible le mot « hydrogène ».

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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