Symbio veut passer à l’échelle

Le fabricant de piles à combustible se félicite d’avoir été retenu parmi les IPCEI, pour son projet Hymotive. Ce financement va permettre à Symbio de passer à l’échelle, avec la construction de sa giga factory de Saint-Fons, près de Lyon.

Co-entreprise de Faurecia et Michelin, Symbio devient une grande entreprise. Elle revendique près de 25 partenaires privés dans 6 pays européens, pour son projet Hymotive, qui prévoit la production de 100 000 piles à combustible par an, à partir de 2028. Et avec 1 000 employés de plus à la clé.

L’un de ses premiers clients est le groupe Stellantis, avec qui la collaboration a démarré en 2019. Si 300 véhicules doivent être déployés d’ici la fin de l’année, ce sont l0 000 véhicules par an qui sont visés d’ici 2024. Parmi les autres clients, on peut citer Safra, le fabricant de bus (qui vient de présenter récemment son modèle Hycity), ou encore Gaussin. Un accord a par ailleurs été signé avec Schaeffler atour des plaques bipolaires.

La montée en puissance de Symbio va se concrétiser avec l’entrée en service, courant 2023, de l’usine de Saint-Fons, près de Lyon. Implantée dans la vallée de la chimie, cette usine baptisée SimphoHY va produire 50 000 piles par an. Ce vaisseau-amiral hébergera aussi le siège social du groupe, le centre de recherche, la Symbio H2 Academy, ainsi qu’un incubateur à start-ups. Un second site verra le jour en France d’ici 6 ans. Il permettra d’industrialiser des produits reposant sur une autre technologie.

Symbio annonce par ailleurs la signature d’un accord avec la CNR et ENGIE pour la fourniture d’hydrogène vert. Cet hydrogène, issu d’un barrage, servira à alimenter l’usine de Saint-Fons.

Vous voulez en savoir plus sur Symbio ? Notre dernier article sur le sujet devrait vous intéresser. Vous pouvez le lire ici.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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