Le constructeur de bus belge lance un plan de redressement et envisage de supprimer 1 100 personnes. L’affaire fait grand bruit, outre Quiévrain, et des collectivités s’inquiètent pour leurs commandes de bus à hydrogène.
Dans un communiqué, l’industriel annonce que « le plan de redressement de Van Hool et le recentrage des activités qui l’accompagne sont la réponse à la situation financière difficile dans laquelle se trouve Van Hool ». Et de préciser : « Ces conditions ont été causées par plusieurs facteurs, notamment l’impact du virus corona, les coûts élevés de l’énergie, l’inflation élevée et les problèmes d’approvisionnement en composants à l’échelle mondiale ».
La direction se dit « déterminée à relever ces défis » avec un « plan de redressement » pour « remettre l’entreprise sur les rails ». En conséquence, ce plan entraînera le départ d’environ 1 100 personnes au cours de la période 2024/2027. La société en emploie 4 100 dans le monde.
L’entreprise exprime « son intention de recentrer stratégiquement ses activités sur des segments de marché où les clients choisissent consciemment la haute qualité des produits Van Hool ». On peut encore lire dans le communiqué que « ce changement signifie que l’entreprise sera plus sélective dans l’acceptation de nouvelles commandes provenant des transports publics ». Voilà qui a de quoi inquiéter les collectivités qui ont commandé des bus à hydrogène. On pense à Pau mais aussi à Metz, comme le relate Le Républicain Lorrain.
La production d’autobus et d’autocars se fera principalement à l’usine de Skopje, dans le nord de la Macédoine. La division B&C (Bus & Coach) conservera à Koningshooikt son centre de connaissances, la recherche et le développement, la construction de prototypes et le service après-vente.
Selon le journal L’Echo, l’entreprise présenterait un déficit de 100 millions d’euros au niveau de la trésorerie.