L’électricité non fossile s’invite au sein de l’acte délégué sur l’hydrogène bas carbone

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L’électricité non fossile s’invite au sein de l’acte délégué sur l’hydrogène bas carbone

Dans une lettre adressée à la Commission, France Hydrogène et plusieurs entreprises dont EDF, McPhy, H2V et ArcelorMittal demandent à Bruxelles d’intégrer les sources d’électricité non fossile dans l’acte délégué sur l’hydrogène bas-carbone.

Pour les non initiés, les PPA (Power Purchase Agreement) sont des contrats d’énergie renouvelable de long terme. Ils connaissent un succès croissant auprès des grosses entreprises, des PME et des collectivités. Ils offrent un moyen fiable de décarboner leur consommation électrique et concourent ainsi à la transition énergétique.

Le problème pour les français (pas que, mais quand même) est que l’électricité d’origine nucléaire – bien que largement décarbonée – n’est pas considérée comme verte. Or, il devient vital de lancer les productions d’hydrogène avec toutes les sources d’électricité non fossiles disponibles.

Une opportunité pour l’industrie

Les signataires de la lettre estiment que le futur acte délégué sur l’hydrogène bas carbone est justement une opportunité pour revitaliser l’industrie. Ils demandent donc à la Commission d’établir des conditions équitables pour la production d’hydrogène électrolytique bas-carbone, en complément de la production de biocarburants d’origine non alimentaire (RFNBO), les fameux e-fuels pour le transport lourd.

Ce sera essentiel pour lancer des projets dans la phase de montée en puissance de la filière, et faire du paquet Fit for 55 une réalité industrielle. Le courrier, qui est adressé à des parlementaires et à plusieurs commissaires (dont le français Thierry Breton), fait d’ailleurs référence au rapport de la Cour Européenne des Comptes.

La lettre est signée par Hydrogen Europe, France Hydrogène et un certain nombre d’acteurs de l’électrolyse (John Cockerill, McPhy), de la sidérurgie (ArcerlorMittal, Gravit’Hy), de la production d’hydrogène vert (H2V), de l’énergie (EDF), ou encore de la recherche (CEA). Parmi les français, on note aussi la présence de H2X, Elyse Energy, le fonds Hy24 mais aussi l’association SFEN sur l’énergie nucléaire.

Lire le courrier ici.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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