D’après une étude*, dévoilée à l’occasion de la mise à jour de la station de l’Alma, au coeur de Paris, les urbains aspirent à une mobilité décarbonée et souhaitent une accélération dans le déploiement de l’hydrogène.
Sans surprise, 68% de ces urbains sont soucieux de l’empreinte carbone liée à leurs déplacements, et en particulier les 25/49 ans. En conséquence, ils souhaitent que les transports « intensifs » à base d’énergies fossiles soient remplacés rapidement par des véhicules n’émettant pas de CO2. Et ce, dans les 5 ans à venir.
L’étude indique que l’hydrogène s’installe dans les esprits, même si les pratiques restent marginales. Ainsi, près de trois-quarts des urbains (72%) affirment connaître les véhicules à hydrogène (dont 3% qui déclarent avoir déjà eu l’occasion de se déplacer dans des véhicules à hydrogène). La même proportion estime que l’utilisation de l’hydrogène serait pertinente pour les transports en commun (74%), les véhicules de livraison de colis à domicile (73%) ou encore les taxis/VTC (71%).
Il se dégage même une forme d’impatience. Plus de la moitié des urbains (53%) souhaitent que l’utilisation des véhicules à hydrogène soit généralisée dans les 5 ans (18% dans les 6 à 10 ans et 8% dans plus de 10 ans). De plus, près de 4 urbains sur 10 (38%) estiment que le développement de l’utilisation de l’hydrogène dans le domaine des transports n’est pas assez rapide.
Précisons qu’Air Liquide a multiplié par dix les volumes d’hydrogène fournis à la mobilité en deux ans sur le plan mondial. Le groupe alimente environ 15 000 voitures, 500 bus et 1 000 camions dans le monde.
*Etude Harris Interactive x Air Liquide « Les urbains et leur rapport à la mobilité », réalisée auprès de 1013 personnes