Selon des articles de la presse spécialisée, le patron d’Alpine aurait évoqué la possibilité de produire en petite série une version de route dérivée de l’Alpine Alpenglow.
Ce n’est pas trop notre genre à Hydrogen Today de relayer des articles faits par d’autres. Mais dans le secteur automobile, l’Argus est considéré comme un média sérieux et bien informé. Notre confrère fonde son article sur des déclarations faites par Philippe Krief, le patron d’Alpine. « Vers 2028, vous pourrez acheter une Hy4 », a-t-il déclaré au site Piston Heads. Des propos tenus lors de la semaine des 24 h du Mans. Le Directeur Général d’Alpine, un ex de Ferrari, mise sur des améliorations possibles venant notamment de futurs réservoirs polymorphes.
L’Argus va plus loin et écrit que la voiture de route aura un profil différent et pourrait être produite par un partenaire. Il cite Magna Steyr, qui a l’habitude de travailler sur des projets spéciaux. De toute façon, à Spa, où avait été présentée l’Alpenglow Hy4, le patron de l’écurie Alpine Bruno Famin avait affirmé que le moteur à hydrogène était une option sur la piste comme sur route.
Aux 24 h du Mans, la marque a pu aussi mesurer l’accueil très enthousiaste du public. Le design a impressionné.
La date n’est pas citée au hasard
La date de 2028 n’a pas été lâchée au hasard. Elle correspond à l’entrée en vigueur de la future catégorie hydrogène que veulent introduire l’ACO, la FIA et l’IMSA. Même si Alpine n’a pas fait d’annonce officielle à ce sujet, il est acquis que la marque du groupe Renault fera partie des compétiteurs. Et tout comme les constructeurs engagés en endurance, particulièrement en hypercar, il est de bon ton de proposer au catalogue une voiture de sport qui fait référence à celle qui court sur les circuits.
Il serait donc légitime de faire le lien entre les 24 h du Mans hydrogène et une voiture de sport utilisant la même énergie. Certes, il y aura un peu plus de stations d’ici 4 ans. On peut imaginer aussi que ce type de voiture puisse être proposé sur des circuits, équipés d’une infrastructure d’hydrogène. C’est déjà le cas au Mans (juste en face du circuit, près de l’aéroport), à Charade (Auvergne, avec une pompe de GCK Energy) et ce le sera à terme à Magny-Cours.
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