Si l’on en croit plusieurs sites, qui ont eu l’opportunité d’échanger avec ses dirigeants, la marque allemande prend son temps pour mener à bien ses développements dans le domaine de la pile à combustible. BMW bénéficie de l’expertise de Toyota, avec qui elle a conclu un partenariat et qui est bien plus avancée. C’est d’ailleurs la technologie du Japonais qui a été embarquée à bord des récents prototypes sous la forme de la Série 5 GT et de la i8.
Mais apparemment, les ingénieurs de Munich préfèrent miser sur un coeur de pile de prochaine génération. Les composants ne seront pas prêts avant 2020.
De par son positionnement, BMW recherche probablement plus de performance. Il ne peut donc se contenter des 100 kW (136 ch) que développe la pile de la Toyota Mirai. Par ailleurs, le constructeur Bavarois veut développer son expertise, comme il l’a déjà fait dans le domaine des moteurs électriques et des batteries.
En faisant le choix d’attendre, BMW prend un risque. Il va laisser le champ libre à Audi et Mercedes, ainsi qu’à d’autres constructeurs. Mais, il aura probablement une technologie plus efficiente, avec un encombrement réduit et une pile moins chère. Hydrogen Today croit d’ailleurs savoir que l’objectif est de pouvoir être capable d’industrialiser une voiture à hydrogène à 45 000 €. Un prix qui serait plus compétitif que celui des modèles actuellement disponibles sur le marché.
L’autre argument, non négligeable, est que l’Allemagne aura un réseau de 400 stations en 2023.