Bruxelles valide donc une aide d’Etat de 900 millions d’euros, destinée à soutenir notamment la production d’énergie et de carburants durables à partir de la biomasse et d’hydrogène renouvelable.
Les États membres peuvent mettre en place des programmes d’investissements dans toutes les sources d’énergie renouvelables, y compris l’hydrogène renouvelable, le biogaz et le biométhane, le stockage et la chaleur renouvelable. Il se trouve que le programme français entre dans ce cadre. On relèvera qu’il n’est pas fait mention d’électrolyse, mais de biomasse. La pyrolyse est en effet un procédé qui permet, à partir de biomasse non alimentaire, d’obtenir du gaz synthétique (qui peut donner naissance à de l’hydrogène renouvelable) et à du biochar.
Le plan français prévoit des usages pour l’industrie (chaleur et combustibles, dont de l’hydrogène) et pour la mobilité avec des carburants liquides. Il sera accessible prochainement dans le registre des aides d’Etat tenu par la Commission Européenne.
« Ce dispositif de 900 millions d’euros aidera les entreprises à accroître leur utilisation de l’énergie et des carburants produits à partir de la biomasse et de l’hydrogène renouvelable », commente Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive en charge de la politique de concurrence. « En réduisant la dépendance à l’égard des combustibles fossiles importés, elle contribuera à la réalisation des objectifs de l’UE. Cette mesure constitue une étape importante dans la transition vers une économie carboneutre, tout en protégeant les conditions de concurrence équitables dans le marché unique ».
Lire le communiqué.
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