Compétition : un groupe de travail hydrogène commun pour F1, FIA et Extreme H

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Compétition : un groupe de travail hydrogène commun pour F1, FIA et Extreme H

Alors qu’un championnat dérivé de l’Extreme E, avec des SUV à pile à combustible doit démarrer en 2025, un groupe de travail sur l’hydrogène a été annoncé. Il se compose de la FIA, du Championnat du monde de la Formule 1 et d’Extreme H. Une alliance qui pourrait contribuer au développement de l’hydrogène en compétition automobile.

Alors que l’ACO prépare, via MissionH24, une future catégorie hydrogène annoncée pour 2027, il y aura un peu avant le nouveau championnat Extreme H. Il sera organisé par les promoteurs du championnat Extreme E de SUV électriques (lui même dérivé historiquement de la Formule E, avec des monoplaces à batterie). Prévu initialement pour 2024, les deux championnats évolueront lors des mêmes week-ends, en parallèle. Pour réduire les coûts, la voiture Extreme H conservera le même groupe motopropulseur et le même châssis que celle de l’Extreme E (où évoluent des écuries détenues par Lewis Hamilton, Nico Rosberg et Jenson Button). La principale différence viendra de la pile à combustible et bien sûr du réservoir à hydrogène. Les organisateurs souhaitent que l’hydrogène soit vert et issu d’énergies renouvelables.

Les organisateurs précisent que les châssis seront préparés par Spark Racing technology, un acteur français qui est impliqué depuis le début en Formule E et en Extreme E. Un prototype sera réalisé d’ici la fin de l’année et fera l’objet de tests intensifs en 2024.

Une présence loin d’être anodine de la Formule 1

La nouvelle catégorie Extreme H fera donc ses débuts en 2025 et a pour ambition d’être agréé par la FIA (Fédération Internationale du Sport Automobile) en 2026. C’est dans cette optique qu’un groupe de travail hydrogène a été créé. Il permettra d’élaborer des standards pour les piles, le transport et le stockage de l’hydrogène, sans oublier les aspects liés à la sécurité. Il se compose de Mark Grain (directeur technique d’Extreme E), de Pat Symonds (directeur technique de la F1) et de Nikolas Tombazis, en charge des monoplaces à la FIA. Plus de précisions dans ce communiqué.

Au-delà de la coopération avec la FIA (ce qui est aussi le cas pour l’ACO pour les 24 h du Mans), l’implication des instances de la Formule 1 accrédite encore un peu plus leur intérêt pour l’hydrogène. À ce propos, on vous invite à lire (ou relire) nos articles sur le mémoire réalisé par Keenan Mered sur l’arrivée de l’hydrogène en Formule 1, ici et là.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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