Dassault et l’avion à hydrogène

 

Dans l’étude « Speeding up to <2°C », publiée par Ernst & Young à Davos, suite à des travaux menés par l’Open Lab Mobility de Michelin, un volet concerne plus spécifiquement l’hydrogène. Et c’est Dassault Aviation qui aborde ce secteur, concernant les applications attendues dans l’aéronautique.

« Les scientifiques et les ingénieurs travaillent déjà sur de nouvelles technologies innovantes pour les générations futures d’avions », écrit la société, faisant référence à « certaines initiatives très importantes (comme Clean Sky en Europe et Cleen aux États-Unis) ». « Dans le contexte d’une augmentation continue de la demande de puissance à bord des avions et de la pression réglementaire, l’avion plus électrique (MEA : More Electric Aircraft) est une des pistes pour demain ».

Et c’est là qu’intervient l’hydrogène. « Plusieurs applications pour les piles à combustible dans les avions ont été identifiées », annonce Dassault. « Elles pourraient alimenter les fonctions de base
(telles que les charges de cabines, les sources d’énergie pour les équipements, les systèmes médicaux ou les cuisines), ou des fonctions intégrées » (comme l’alimentation de secours ou le remplacement de l’unité auxiliaire de puissance). Et pourquoi pas un jour « pour la propulsion complète de l’avion ».

« Outre le transport aérien commercial et l’aviation générale, les drones ont également montré un intérêt pour les piles à combustible qui peuvent augmenter leur autonomie en vol ».

« En outre, les aéroports ont été identifiés comme des emplacements pertinents pour déployer une infrastructure hydrogène, capable d’alimenter des flottes captives de véhicules se déplaçant dans la zone et pour faire le plein à bord des aéronefs », conclut Dassault Aviation.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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