Energy Observer va faire escale à Paris pour l’été

Energy Observer en 2017 à Paris. Photo Jérémy Bidon

Après son retour triomphal en France, le catamaran à hydrogène va quitter Saint-Malo et accoster le 28 juillet au soir dans la capitale. Il va rester sur place pendant trois mois.

L’arrivée d’Energy Observer coïncide avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 pour lesquels les organisateurs ont mis en avant la réduction significative de l’empreinte carbone. Il coche toutes les cases avec de l’énergie solaire, de l’éolien* et bien sûr l’hydrogène. Hélas, la bateau ne fera pas partie de la cérémonie inaugurale sur la Seine – un choix curieux – mais il est le symbole de la transition énergétique. Energy Observer affiche des valeurs qui sont également chères aux partenaires Accor, Air Liquide, BPCE et Toyota qui soutiennent l’évènement à Paris et l’idéal olympique.

L’escale parisienne est aussi un retour aux sources. Le navire y avait fait son baptême le 7 juillet 2017, en présence de la maire de Paris et du ministre de la Transition écologique. Le catamaran sera visible du 29 juillet au 8 septembre entre le pont de l’Alma et le pont Alexandre III, port de la Conférence. Puis, il sera au Port du Gros Caillou du 16 septembre au 11 octobre, avec au même endroit un Village pouvant accueillir du public.

« Cette escale à Paris clôture un chapitre d’une aventure humaine et technologique exceptionnelle de sept années. Mais l’aventure ne s’arrête pas là », déclare Victorien Erussard, le capitaine et fondateur d’Energy Observer. Et de poursuivre : « Nous avons mûri, nous avons progressé, et notre mission n’est pas terminée. Je ne baisserai pas les bras et je n’attendrai pas 2050 pour atteindre la neutralité carbone ! ».

*En raison de leur hauteur, il a fallu démonter les Ocean Wings pour pouvoir arriver à Paris

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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