Hopium : 30,7 millions de pertes en 2023

Hopium pertes 2023
Hopium : 30,7 millions de pertes en 2023

La société qui ne vend encore aucun produit, a creusé ses pertes l’année dernière malgré une réduction de la masse salariale. Un résultat sans surprise, mais le nouveau dirigeant espère un rebond avec la pile à combustible.

« L’année 2023 a été marquée par une profonde réorganisation au sein d’Hopium. Des décisions difficiles mais nécessaires ont été prises pour nous adapter à un environnement en constante évolution. Les résultats annuels 2023 reflètent cette période difficile et les défis que nous avons dû affronter mais je crois fermement en la force de notre vision et en notre capacité à rebondir avec résilience », déclare Stéphane Rabatel, le PDG de la société.

Il est vrai que l’année 2023 a été marquée par des changements de gouvernance et un placement en redressement judiciaire pour une durée de 6 mois (renouvelée jusqu’en juillet).

L’espoir d’une pile commercialisée en 2025

Hopium a fait le choix de se concentrer sur le développement d’une pile à combustible à destination de la mobilité lourde. Et une feuille de route est attendue ce jeudi. « Nos équipes travaillent avec acharnement pour concrétiser cette vision et commercialiser nos premières solutions dès le début de l’année 2025. Forts de cette feuille de route, d’équipes compétentes et motivées, d’un financement sécurisé et de premières concrétisations encourageantes, nous sommes armés pour façonner l’avenir de la mobilité », poursuit M Rabatel.

Le communiqué précise que le partenaire financier Atlas Special Opportunities travaille de pair avec la nouvelle direction au retournement.

Plus de détails figurent dans le rapport financier, publié sur le site d’Hopium. On y apprend que 742 958 euros ont été dépensés en R&D et production sur l’exercice clos le 31 décembre 2023, essentiellement pour la pile, contre 12.178.363 euros au titre de l’exercice précédent. Il est également stipulé que le 30 juin 2023, l’assemblée générale s’est prononcée contre une dissolution anticipée de la Société.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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