Hydrogène et plan de relance : il ne faut pas oublier les PME


Alors que le Premier Ministre vient de dévoiler le plan de relance du gouvernement (France Relance), d’un montant de 100 milliards d’euros, dont 30 milliards pour la transition énergétique et plus particulièrement 7 milliards pour l’hydrogène vert d’ici 2030, Rougeot Energie demande à ce que les acteurs disruptifs soient concernés aussi par ces moyens.

Président du groupe Rougeot TP, Christophe Rougeot a fait le choix de lancer il y a deux ans et demi une filiale baptisée Rougeot Energie. Celle-ci a choisi de se positionner sur l’hydrogène vert et commence déjà à déployer des projets en Bourgogne-Franche Comté. « C’est hyper-positif de voir que des moyens sont consacrés à l’hydrogène », commente le chef d’entreprise. En tant qu’ETI et société disruptive, on a envie que ça marche. Les choses vont avancer avec l’aide des territoires et nous allons tendre vers la souveraineté énergétique ».

« Toutefois », nuance Christophe Rougeot, « il ne faudrait pas que ces fonds bénéficient aux grands groupes et en particulier aux énergéticiens. Il faut aussi privilégier les sociétés agiles qui innovent ». Et Christophe Rougeot de citer deux projets en cours : DMSE (Dijon Métropole Smart Energhy) qui va permettre d’alimenter des bus et des bennes à ordures avec de l’hydrogène vert issu de déchets ménagers, et ISTHY (Institut de Stockage de l’Hydrogène) qui va déboucher sur la création d’un centre d’essai sur le stockage de l’hydrogène de taille européenne à Belfort. Rougeot Energie est aujourd’hui impliqué dans d’autres projets et collabore avec des acteurs de renom. La société a par exemple un partenariat avec Storengy (groupe ENGIE) sur le stockage de l’hydrogène dans des cavités salines.

Christophe Rougeot espère que les fonds prévus pour l’hydrogène seront aussi alloués à la recherche.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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