Fondée en 2011 et basée à Orange, en Californie, Hyperion est une société qui a pour ambition de transposer à la route une technologie hydrogène qui a fait ses preuves à la NASA pendant la conquête spatiale. Elle a d’ailleurs trois filiales : Hyperion Aerospace, Hyperion Energy et Hyperion Motors. Cette dernière développe depuis 2016 une hypercar, baptisée la XP1. Initialement, ce modèle devait être dévoilé lors du salon de New-York en avril dernier (annulé pour cause de Covid-19).
Sa révélation ne saurait tarder, car un teaser annonce l’ouverture d’un nouveau chapitre en août. Une courte vidéo se réfère à l’espace et à l’hydrogène vert, en quantité inépuisable sur la planète.
Quid des performances de l’hypercar à hydrogène de Hyperion ?
Le site ne donne aucun détail sur les performances de la voiture. Et il n’y a pas plus d’informations sur les réseaux sociaux. Le compte Twitter relaye des informations sur l’évolution de la mobilité hydrogène et égratigne au passage Tesla (qui ne croit pas à cette technologie). Le site Green Car Reports indique que Hyperion aurait 200 salariés et un fonds de trésorerie de plusieurs millions, issu de levées de capitaux.
A ce jour, il n’existe pas d’auto à hydrogène de ce type, à part la RG Nathalie élaborée par Roland Gumpert qui utilise une pile au méthanol. La ligne de la XP-1 fait penser à une Bugatti Veyron. Si la puissance est au rendez-vous, ce bolide ne manquera pas d’être comparé à la future GT de Tesla et à la Porsche Taycan, ou dans un autre registre aux hypercars de Rimac et Koenigsegg.
Le patron d’Hyperion Motors a pour nom Angelo Kafantaris. On apprend sur son compte LinkedIn qu’il a notamment travaillé au centre de design de Toyota (le Calty) en Californie. Il est également passé chez Mattel (où on produit les célèbres miniatures Hot Wheels) et plus récemment chez Ghostlight Industries. Spécialiste dans la préparation des voitures pour le cinéma.
Vous voulez en savoir plus sur l’hypercar à hydrogène de Hyperion ? Notre dernier article sur le sujet devrait donc vous intéresser. Vous pouvez le lire ici.